La Libye de la deuxième chance pour la Russie

INPACT a étudié le départ précipité des russes de la Syrie, le réajustement du dispositif russe en Libye et l’impact sur les opérations en Afrique.

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• La chute de Bashar Al-Assad bouscule toute la chaîne logistique russe à destination de l’Afrique qui utilisait très largement les bases syriennes comme zone de transit logistique, notamment maritime et aérienne et pose la question de la véritable capacité de la Russie à asseoir sur le long terme son emprise stratégique dans un pays.
• Rapidement, la diplomatie russe a fait preuve de réalisme en considérant Hayat Tahrir al-Cham (HTS) comme des combattants armés et non plus comme un groupe terroriste et en décidant d’évacuer en attendant de pouvoir re-négocier un rôle militaire dans le pays. Départ des forces navales et un balai aérien se sont rapidement organisés rapidement également à destination de la Libye.
• Alors que des rencontres ont lieu entre la Russie et l’Algérie, autre partenaire clef de la Russie dans la région, c’est bien la Libye de Haftar que la Russie réinvestit dans un mouvement commencé il y a quelques mois déjà avec la négociation d’une base navale et l’arrivée de troupes de l’Africa Corps. Un pivot sud émerge dans le même temps: la base de Matan As-Sarra